EMPLOIS, MÉTIERS,
CARRIÈRES
83. S’appuyer sur la cartographie des emplois
BIATSS et Enseignants (schéma directeur des RH) pour identifier clairement les
missions et activités de l’ensemble de la communauté universitaire et de
disposer ainsi d’un véritable outil de GPEEC. L’utiliser pour restructurer les services
dans le cadre du schéma directeur de l’établissement.
84bis : Evaluer au mieux
et de façon transversale, les besoins en recrutement annuel, pour favoriser la
culture d'établissement (et la mutualisation) plutôt que la sectorisation.
84. Éviter toute opacité dans laquelle peuvent être
décidés les promotions, recrutements, redéploiements, affectations de postes,
voire la possible cession de postes à d’autres structures, et travailler dans
un véritable dialogue entre toutes les parties concernées.
84bis. Favoriser des modes d’évaluations conciliant
l’individuel et le collectif.
84ter. Exiger que le travail des Conseils se fasse de
manière indépendante des avis locaux donnés par la hiérarchie proche, en
faisant appel à des rapporteurs choisis au sein du conseil qui formuleraient un
avis indépendant (sans connaissance de l’avis du Directeur de laboratoire, ITP,
collegium, …).
84quater. Être particulièrement attentif à une utilisation
humaine et responsable des CDD, et extrêmement vigilant quant aux débouchés
offerts aux personnels recrutés sur contrats précaires.
84quinquies. Soutenir un plan de titularisation de tous les
acteurs de la recherche ayant les conditions nécessaires pour être titularisés
ou employés depuis 2 ans dans les laboratoires, ainsi qu'une programmation des
emplois.
85. Veiller à une gestion transparente en matière
indemnitaire et notamment le respect de l’obligation réglementaire de consulter
des Comités techniques (CT).
85quinquies. Tout personnel bénéficiant d’une prime ou d’un
aménagement de service au titre d’une mission qui lui serait confiée, devra en
rendre compte annuellement devant le CT et le CA, le CAC ou dans les Conseils
de composantes.
86. Veiller à ce que notre établissement dispose
des moyens humains et financiers nécessaires à l’accomplissement de ses
missions, et demander que l’État assume ses responsabilités en matière de
financement du GVT et de compensation boursière : La fonction publique ne
doit pas devenir une variable d’ajustement économique !
87. Reconnaître et Valoriser les compétences des
agents publics en poste dans les universités : ils sont des professionnels
qualifiés, fonctionnaires de l’Etat qui ne doivent pas devenir des «
fonctionnaires de seconde zone » sous couvert d’autonomie !
87bis. Veiller à ce que l’emploi statutaire ne devienne
pas l’exception, mais qu’il demeure LA référence !
88. S’opposer à tout changement du statut
d’établissement public de notre université (maintien d'un statut contrôlé par
l’Etat).
89. Avoir une meilleure information et une plus
grande transparence sur les évolutions de carrière de tous les enseignants.
90. Promouvoir une égale reconnaissance de toutes
les activités des enseignants et enseignants-chercheurs : intégration des
autres missions que l’enseignement et la recherche à la définition du temps de
travail.
90bis. Définir clairement des critères propres à
l'Etablissement pour les promotions au niveau local, sans s'appuyer
exclusivement sur les critères du CNU.
91. S’opposer à toute mesure d'évaluation
récurrente et obligatoire des enseignants-chercheurs (suivi de
carrière !), comme figurant dans le décret n°2014-997 du 2 septembre
2014 : Les enseignants-chercheurs sont déjà régulièrement évalués, que ce
soit au niveau de leur carrière (demande de qualification, de promotion, de
congés, de prime, de recrutement, de mutation) et de leur production
scientifique (réponses à appels à projets, soumission d'articles, d’ouvrages,
etc.).
92. Sensibiliser les enseignants-chercheurs aux
différents concours d'agrégation, qui permettent d'acquérir une polyvalence
disciplinaire très utile face à un public d'étudiants de plus en plus
hétérogène.
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